Mon arrivée au pôle santé Janko

Comme je vous l’avais dit dans un de mes post précédent, j’ai fait mes études de kinésithérapie à Tournai où j’ai passé 4 années de ma vie. En effet, je vivais dans une grande colocation qui accueillait une trentaine de kots. Là-bas j’ai eu la chance de rencontrer des gens extraordinaires avec qui je suis encore en contact pour la plupart et l’une de ces personnes est Sidney Jankowiak qui n’est ni plus ni moins que le fondateur de « Janko » mais aussi mon ami.

Lors de nos études, nous nous sommes toujours beaucoup entraidés dans cette colocation. Nous avions comme but commun de devenir les meilleurs kinésithérapeutes mais aussi, pourquoi pas, de développer cette dynamique initiée au kot dans un futur cabinet !

Nous arrivons alors dans les alentours de mai 2024. J’ai enfin quitté l’hôpital où je travaillais depuis plus de deux ans. Il est bon de savoir que même si le diplôme est le même, la profession de kinésithérapeute à l’hôpital et en libéral est bien différente. A l’hôpital, en réanimation dans mon cas, les patients étaient plus gravement atteints, la coordination pluridisciplinaire était présente quotidiennement et permettait d’en apprendre un peu plus chaque jour. A mon arrivée dans ce service, j’étais le novice qui devait apprendre à connaitre tout et tout le monde. Cependant, après 2 ans dans ce service, bien que j’adorais mes collègues et le travail pour lequel j’essayais de m’améliorer chaque jour, une routine s’était violemment installée. Je répétais souvent que j’aurai un jour pu arriver en pyjama/pantoufles et que ça n’aurait posé aucun problème.

En effet, je sentais que j’avais donné tout ce que je pouvais à ce service et qu’il était temps de tourner la page me lancer dans de nouveaux challenges. De mon point de vue, même s’il était critiquable tant mon poste à l’hôpital était confortable, la meilleure façon de sortir de ma zone de confort était de me lancer en tant que kinésithérapeute indépendant.

C’est alors qu’un beau jour, je reçois un coup de fil de Sidney qui m’annonce qu’il va ouvrir son cabinet de rêve, où le patient serait au centre du traitement, où ce qui peut être mis en place dans la vie de tous les jours pour le remettre à l’effort à travers une progression personnalisée serait de mise, où un matériel adapté et optimal serait présent afin de favoriser l’actif dans la prise en charge. En d'autres mots, tout ce que j'attend d'une bonne prise en charge et mon ami connaissant ma manière de faire, il me propose dans la foulée de rejoindre son équipage !

J’ai donc commencé à recevoir des patients chez Janko dès le 1er juillet 2024 et effectivement je suis passé du tout au tout. Moi qui n’étais pas très habitué à utiliser mon téléphone portable, je me retrouve vite débordé entre les appels que je reçois et mon agenda électronique que je dois alimenter en rendez-vous. Même si le travail ne manque pas dans notre métier, il a quand même fallu que l’on fasse savoir que nous existions chez Janko. Pour certains, vous m’avez donc peut-être déjà croisé entrain de déposer mes cartes de visites et des flyers du pôle santé dans les boites aux lettres, les différentes pharmacies ou encore chez les médecins généralistes de Frameries. J’aime dire que tout cela fait partie du jeu de la profession libérale. Si ça peut vous intéresser ou aider un potentiel jeune kinésithérapeute qui se lance et lirai ceci, j’écrirai peut-être un jour une note sur mes galères au tout début de mon activité d’indépendant.

Pour en revenir au Pôle santé Janko, nous avons commencé à recevoir les patients avec Sidney dans un premier temps. Cela me faisait un bien fou de retrouver cette dynamique que nous avions avec Sidney lors de nos études. Nos alternances entre fou rire et discussions sérieuses rendaient les journées agréables et stimulantes à la fois. 

Nous avons parfois tendance à l’oublier mais dès que les patients arrivent nous sommes des professionnels de santé et nous ne pouvons pas nous permettre de prendre les choses à la légère quand cela concerne la qualité de vie de nos patients. En effet, Sidney et moi, même si on a nos moments un peu fous, mettons un point d’honneur à nous surpasser chaque jour, ce pourquoi j’ai quitté ma zone de confort initialement.

Très vite nous avons été rejoints par Hadrien, kinésithérapeute depuis environ 3 ans avec, comme Sidney, une multitude de formations à son actif (lombalgie, cervicalgie, pathologie d’épaule et bien d’autres), Aylin qui exerce depuis 2 ans, formée dans la prise en charge du cancer du sein mais aussi thérapeute manuelle et Alexis qui sort tout juste de l’école mais qui fait preuve d’une détermination et de motivation qui font plaisir à voir.

Bien que, entre les traitements au cabinet et les domiciles, nous nous voyons finalement que très peu. Cela n’empêche qu’une dynamique, un sens du respect et des valeurs communes s’installent dans le pôle Janko. Ce qui me fait dire aujourd’hui que je m’y sens bien que ce soit dans mon travail ou dans mon mental. Je ne vois plus mon activité comme une obligation mais comme un plaisir et une opportunité de devenir meilleur.

Pour finir je dirai que si vous êtes déjà un patient que l’un d’entre nous prend en charge, vous serez certainement d’accord avec ce que j’ai pu évoquer ci-dessus. A l’inverse, si vous lisez ceci et que vous êtes à la recherche d’un centre de kinésithérapie, n’hésitez pas à nous téléphoner pour rejoindre l’aventure Janko, nous nous ferons un plaisir de trouver le traitement qui vous convient le mieux pour votre pathologie.

L'équipage Janko

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